Voici un très bon article de « la gazette des communes » magazine objectif et independant, sur le mouvement des maires en colères….
« Les maires en colère » : le Tea Party du Grand Paris
Hostile à la métropole du Grand Paris et à la baisse des dotations, le collectif des « maires en colère » a tenté d’interpeller le Premier ministre lors du congrès de l’AMIF, le 14 avril. Adepte de l’agit-prop, ce mouvement contourne les associations d’élus par la droite.
Jusqu’où ira le ras-le-bol des maires ?A l’occasion du congrès automnal de l’AMF, certains d’entre eux voulaient descendre dans la rue. Voire fermer leur hôtel de ville. Des perspectives qu’a, alors, discrètement écartées l’Association des maires de France. Les administrés communaux n’avaient, selon elle, pas à pâtir de l’incurie de l’Etat.
Depuis, la grogne n’est pas retombée, bien au contraire. Au sein de la région capitale, le collectif intitulé « Les maires en colère » hausse le ton. Lors du salon des maires d’Ile-de-France, ces élus de droite ont organisé une manifestation juste avantl’intervention de Manuel Valls. Dans leur ligne de mire : la réforme territoriale et la baisse historique des dotations de l’Etat.
Pour le collectif, ces mesures vont « ponctionner trois quarts du budget des communes et les déposséder de leurs prérogatives essentielles ».
Agit-prop – « À partir du 1er janvier 2016, le Gouvernement a décidé de récolter lui-même, au nez et à la barbe des collectivités locales, les fruits d’années d’effort et de travail, pour les donner à une usine à gaz technocratique », jugent « Les maires en colère ». Et ces édiles de dénoncer une réforme des rythmes scolaires coûteuse en deniers municipaux ainsi qu’une volonté de leur transférer l’impopularité fiscale.
Mais, au fait, qui sont ces rebelles ? Dans le lot, on repère les premiers magistrats des communes les plus prospères de la région, tels Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP) à Puteaux (Hauts-de-Seine), Sylvain Berrios à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et Philippe Brillault (UMP) au Chesnay (Yvelines). On note aussi la présence de l’emblématique Patrick Balkany (UMP).
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