Hausse du prix de l’eau : un succès pour la pétition.

 

Ce dimanche, sur le marché, les élus d’opposition et notre conseiller général ont alerté les Villeneuvois concernant la décision du maire de déléguer l’assainissement de notre ville à un syndicat : le SIARV.

Cette décision entraînera une hausse de la redevance d’assainissement de près de 18% pour les familles Villeneuvoises. (voir texte plus bas).

 

En 2 heures, plus de 500 personnes ont signé la pétition qui demande au maire de surseoir à sa décision.

 

Mécontent, celui-ci a fait appel à la police nationale pour faire cesser cette campagne de signature, alors que lui-même faisait signer une autre pétition à l’intérieur du marché couvert. Cette affaire sera, bien sur, classée sans suite, la police ayant à s’occuper d’autres problèmes plus sérieux, alors que nous ne faisions qu’user de notre droit d’expression et d’information de la population.

 

Nous continuerons à faire circuler et signer cette pétition dans l’intérêt des Villeneuvois.

 

Retrouver le texte d’appel des élus d’opposition et du Conseiller général ci-dessous :

 

Une décision de la majorité du Conseil Municipal va entraîner une augmentation de  18% du prix du m3 d’eau. 

La majorité municipale a décidé, de transférer la gestion de l’assainissement de l’eau à un syndicat intercommunal, le SIARV, et donc à la Lyonnaise des eaux, groupe privé. 

Cette décision, censée permettre de réaliser les travaux d’assainissement que la commune n’a plus fait depuis 2001, aura un effet immédiat pour les villeneuvois. Elle entraînera, dans un premier temps, une augmentation du prix de l’eau de 0,68 euros par m3. Soit un surcoût annuel d’environ 70 euros pour une famille de 3 personnes, de 85 euros pour une famille de 4 personnes ou encore de 105 euros pour une famille de 5 personnes. Notre eau était déjà l’une des plus chères de France avec la gestion opaque de la société Véolia (ancienne Compagnie Générale des Eaux).

 En cette période où le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations de tous, une telle augmentation va aggraver la situation de beaucoup de familles. 

Parce que l’assainissement est une nécessité majeure nous lui demandons :

Ø      d’expliquer où sont passés les millions d’euros collectés depuis 2001 par la commune au titre de la taxe d’assainissement, pour financer des travaux d’assainissement et de mise aux normes qui n’ont presque pas été réalisés.

Ø      de rendre public un calendrier de travaux pour le renforcement et la modernisation des réseaux d’assainissement qui doit être financée par cette taxe déjà perçue. Travaux complémentaires de ceux, considérables, que le Conseil général a déjà engagés dans ce domaine à Villeneuve-le-Roi. 

L’assainissement de notre commune doit être réalisé sans augmentation du prix de l’eau pour les villeneuvois. Alors que de nombreuses villes reviennent à nouveau vers une gestion publique de l’eau, nos responsabilités d’élus nous engagent ici à exprimer notre désaccord face à cette décision qui consiste à confier au secteur privé la gestion du patrimoine public communal. 

Ensemble, nous demandons au Député-Maire UMP de Villeneuve-le-Roi de revenir sur sa décision de désengager la ville de ses responsabilités et de reporter uniquement les charges sur les usagers. 

Nous appelons tous les villeneuvois à s’associer à notre démarche en signant la pétition que nous irons remettre au Maire. 

Eric CHAMAULT, Bahia CHERIFI, Joël JOSSO, Rosandre VALLERAY, Bruno BOSSARD, Pierrette CALVAO et Ignace  MAPENGU, Conseillers Municipaux.

Daniel GUERIN, Conseiller Général de Villeneuve le Roi, Conseiller Régional.

Pour l’avenir de notre région défendons le SDRIF!

La crise du capitalisme financier aura de sérieuses répercussions sur la vie des Franciliens. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à cette situation. Nous devons investir massivement pour protéger l’Ile-de-France, ses habitants, ses emplois, et réduire les inégalités existant dans notre Région. 

 

Pour ce faire, le Conseil régional d’Ile-de-France, présidé par Jean-Paul HUCHON, a voté en septembre dernier le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France ( SDRIF ), réorientant profondément celui imposé par l’Etat en 1994.  Le SDRIF organise notre développement régional pour une très longue période (20 à 30 ans) en apportant des réponses concrètes aux préoccupations des Franciliens. 

Le SDRIF s’inscrit dans la continuité des politiques régionales engagées par la gauche depuis 1998, pour lutter contre les inégalités sociales, territoriales et environnementales dans notre Région. 

Le SDRIF : quatre grandes priorités pour les Franciliens 

 Plus d’emplois, pour lutter contre le chômage, en facilitant notamment l’installation des entreprises dans toute l’Ile-de-France, et non plus seulement dans quelques zones privilégiées comme La Défense. Þ Le SDRIF prévoit la création de 28 000 emplois par an. 

Plus de transports, par la création de nouvelles lignes de train, de RER, de bus, en particulier pour favoriser les liaisons de banlieue à banlieue. Þ Le SDRIF prévoit la création d’Arc-Express : une rocade ferrée autour de Paris. 

Plus de logements, pour faire face à l’explosion du prix des appartements et des loyers, en construisant davantage de logements sociaux, répartis sur l’ensemble du territoire francilien.

 Þ Le SDRIF prévoit la création de 60 000 logements par an, dont près de la moitié en logements sociaux. 

Plus d’espaces verts, pour améliorer le cadre de vie de tous, lutter contre la pollution et préserver la biodiversité dans notre Région. Þ Le SDRIF prévoit de joindre de nombreux espaces verts entre eux pour agrandir les surfaces à protéger  

Mais le gouvernement de droite refuse de soutenir le SDRIF, malgré l’urgence économique et sociale !  

La droite s’oppose au SDRIF au prétexte qu’il n’est pas assez ambitieux en terme de croissance économique. Or cette croissance, que Nicolas SARKOZY voulait « aller chercher avec les dents », s’est effondrée dans tout le pays depuis son arrivée au pouvoir, et ce bien avant la crise financière !  Qui manque d’ambition pour l’Ile-de-France ? Le Conseil régional à majorité de gauche, a mis sur la table sa part pour financer la rénovation des transports en commun. Nous attendons toujours de l’Etat qu’il en fasse de même ! La droite s’oppose au SDRIF parce que la mobilisation des moyens néanmoins pour réduire les inégalités en Ile-de-France ne fait pas partie de ses priorités dans les départements où elle est au pouvoir, la Droite refuse la solidarité avec les autres départements, en ne participant jamais à des projets en commun.  

La croissance et les emplois de demain ne seront pas le résultat de plus de concurrence, mais de plus de coopération entre les territoires. Prisonnière de ses vieilles conceptions, la droite francilienne refuse de l’admettre.  A l’écoute de tous les habitants d’Ile-de-France, la gauche francilienne, en pariant sur l’investissement et la solidarité, vous propose un autre chemin. Voici comment demain votre territoire changera demain grâce au SDRIF :                

Nexity : il nous faut des réponses!

  Le marché de l’immobilier se dégrade de plus en plus vite et le premier promoteur de France Nexity en fait les frais et a révisé à la baisse ses prévisions de résultat pour 2008.

Son bénéfice net, estimé en mars à 240 millions d’euros, réajusté à 200 millions fin juillet, ne dépassera pas 140 millions d’euros.

Les réservations de logements sont en chute libre de -28% et les annulations de réservations de logements progressent de 19%.

Quasi-filiale des Caisses d’épargne, Nexity a « gelé » 129 programmes de construction en France – soit un tiers de son activité – et compte supprimer 500 emplois.

 

Dans ce contexte comment ne pas s’inquiéter de l’avenir du projet immobilier « Parc en Seine » le long des voies de Seine lancé dans la précipitation des élections municipales par le maire et Nexity ?

 

Les Villeneuvois doivent être informés :

-ce projet est-il compris dans les programmes "gelés" ?

-qu’en est-il des réservations de logements dans le projet et y-a-t-il des annulations de réservations ?

-en conclusion, le projet est-il encore viable et quelles seront les conséquences pour notre ville et ses finances ?

 

Le maire étant étrangement silencieux sur le sujet, je l’appelle à faire toute la transparence sur ces interrogations et faire un point précis de la situation du projet et de son promoteur.

Du calme et au travail !

 De nombreux Villeneuvois s’interrogent et s’indignent des attaques incessantes des amis du Maire contre des élus de gauche et notamment notre Conseiller général.
 D’autant que les nombreux courriers qui ont engorgé nos boîtes aux lettres depuis l’été, sont d’une agressivité gratuite et n’apportent rien, ni à la ville, ni à ses habitants.

 J’ai envie de dire, Mesdames et Messieurs de la majorité municipale, les élections sont passées, les électeurs ont tranché. Maintenant, nos concitoyens attendent que leurs élus travaillent et se respectent.
 J’appelle donc au calme et à la sérénité ces mauvais gagnants des élections municipales et ces mauvais perdants des élections cantonales. Faites comme nous, rencontrez les Villeneuvois, aidez les et écoutez-les.

 Mais au-delà de ces polémiques stériles, je m’élève contre l’utilisation des moyens municipaux aux seuls fins de discréditer des personnes démocratiquement élues. 

 Ce n’est pas aux Villeneuvois de financer des courriers qui ne relèvent en rien du travail municipal, mais bien de propagande partisane et politicienne entretenue et téléguidée par Didier Gonzalès, lui-même. J’ai écrit au préfet pour l’alerter sur ces agissements.

 Pour ma part, aux côtés de l’ensemble des élus d’opposition et de notre Conseiller général Daniel Guérin, j’ai la volonté de continuer à m’investir pour l’avenir de notre ville et de ses habitants.

 Vous pouvez compter sur moi.

Bien à vous

Eric Chamault

 

Conseil municipal jeudi 13 novembre 21h00

Vous trouverez ci dessous l’ordre du jour du prochain Conseil municipal. Celui-ci  n’est vraiment pas à la hauteur des enjeux pour notre ville.

Aucun débat de fond n’est abordé.

Qu’en est-il, par exemple du projet "Parc en Seine" alors que le promoteur Nexity est en difficulté?

Où en est le projet ANRU sur le quartier Paul Bert et la nécessaire concertation avec les habitants?

Pourquoi le Conseil municipal n’ouvre pas la discussion sur le projet local de sécurité alors que des caméras de vidéo surveillance sont imposées aux villeneuvois sans débat?

Il serait judicieux d’aborder la question des tarifs municipaux qui augmentent chaque année pesant de plus en plus sur l’ensemble des familles villeneuvoises.

Bien d’autres thèmes sur la politique locale auraient pu être abordés; mais la volonté de Monsieur le maire est avant tout que le Conseil municipal ne soit pas un lieu de débat. Ce n’est pas la conception des élus d’opposition.

 

 

 

 

 

Congrès de Reims : pourquoi je choisis la motion A : clarté, courage, créativité

  

Socialiste depuis 26 ans, j’aborde le congrès de Reims plein d’espoir et de volonté.

 

Plein d’espoir, car je milite pour ce courant de pensée qui s’inscrit dans l’histoire d’un parti qui a porté les espérances, les luttes, les défaites et les victoires du peuple de gauche.

Etre socialiste, c’est d’abord être fidèle. Fidèles héritiers d’une gauche au pouvoir, d’une gauche qui a su faire entrer notre pays dans la modernité par des réformes aussi fondamentales que l’abolition de la peine de mort, la décentralisation, le RMI, la CSG, la CMU, la loi SRU, l’aménagement du temps de travail, la parité.

Etre socialiste, c’est aussi être progressiste, résolument écologiste, et profondément européen.

 

Plein d’espoir, car le congrès de Reims doit affirmer une ligne politique claire, renouvelée, stimulante et applicable. Il doit d’ici 2012, élaborer un projet de société qui donne des réponses, des propositions à la France, à sa société, à sa jeunesse, à ses familles, à ses salariés, à ses chômeurs, à ses entrepreneurs, dans un monde qui, faute de sens, devient tout simplement amoral.

 

Avec la motion A défendue par Bertrand Delanoë et Pierre Moscovici trois mots seront, non seulement, des valeurs fédératrices, mais des axes de travail :

justice, liberté, progrès.

La justice, pour rompre avec une politique qui donne tout à ceux qui ont tout et qui condamne les plus pauvres à s’accommoder de leur pauvreté.

La liberté, pour quitter l’ère des tests ADN et du fichier Edvige, de la laïcité blessée, et du bonapartisme cathodique qui fragilise le droit et le pluralisme.

 

 Le progrès. Pour assurer l’avenir, notre parti devra construire une pensée cohérente et lisible sur la connaissance et sur l’innovation, ces nouvelles frontières de l’économie. Et le faire dans le respect des exigences du développement durable.
 

Ma crainte, c’est que le PS cède à ses démons que sont les querelles intestines stériles, les luttes de clans et de personnes. Il faut le sortir de sa réputation d’être inaudible. Il est temps que le PS donne de la voix.
 
Le Parti socialiste a besoin d’être rassemblé et respecté. Et cela passe d’abord par le respect des militants. Un parti qui ne respecte pas le vote de ses militants ne peut inspirer le respect.

 

Seule la clarté permet les rassemblements authentiques : l’unité ne se fait pas sur des compromissions, mais sur une ambition commune.

  

La présentation résumée de notre motion

Vous trouverez en quelques lignes ce qui caractérise la démarche engagée autour de la motion "clarté courage créativité : une gauche conquérante pour redonner un espoir à la France"

  Courage

 "Comme le disait Jaurès, le courage c’est d’abord de dire la vérité.
Les contraintes économiques et budgétaires propres à la France ainsi que la crise financière mondiale sont malheureusement une réalité qu’une victoire de la gauche n’effacera pas d’un trait de plume.
Identifier les contraintes ne signifie pas qu’on veuille s’y soumettre ; bien au contraire, c’est une condition pour réussir à s’en affranchir. Plus que jamais la crise financière appelle une régulation forte des Etats ; mais ne laissons pas croire que tout sera simple et facile. De toute façon, les Français ne nous croiraient pas !

Le courage c’est de trancher les divergences.
Par souci d’unité, depuis trop longtemps, on ne tranche plus rien et on se recroqueville dans des synthèses molles.
Résultat : le parti est inaudible sur des sujets aussi importants que le nucléaire, l’immigration, la sécurité, les retraites ou l’Europe. Cela explique en partie que notre candidate à la dernière présidentielle ait dû naviguer à vue sur trop de sujets qui n’avaient pas été préalablement tranchés par le PS.
François HOLLANDE a eu le mérite de maintenir l’unité du parti mais l’heure est venue de faire des choix.
Mieux vaut une majorité claire et une minorité qu’une unanimité de façade. Les Français ont le droit de savoir ce que nous ferons réellement.
Faut-il rappeler que François MITTERRAND a toujours eu une ou plusieurs minorités dans le Parti et qu’elles ne furent pas un handicap pour gagner en 1981 ?

Le courage c’est de faire respecter le vote des militants.
Après un long et sérieux débat sur les institutions européennes, les militants s’étaient prononcés à 65% pour le OUI au référendum. Ce vote largement majoritaire a été piétiné par de hauts responsables du Parti et il est regrettable qu’aucune sanction n’ait été prise. Le problème n’est pas que des militants se soient prononcés pour le NON en fonction de leur conviction intime ; par contre, on ne peut accepter que des responsables nationaux se soient affranchis des règles démocratiques pour faire cause commune avec des mouvements politiques toujours prompts à combattre le PS.
Pour le moins, ces responsables ne sont pas les mieux placés pour réclamer la confiance des militants et incarner le parti cohérent dont nous avons besoin.
Un parti qui ne respecte pas le vote de ses militants ne peut inspirer le respect.

CLARTE

Nos orientations sont claires et reposent sur trois piliers intangibles :
* une orientation réformiste assumée.
* une orientation européenne conséquente.
* une orientation écologiste fondée sur le développement durable.

Clarté sur notre identité réformiste.
Le réformisme est trop souvent une référence rituelle que l’on accepte du bout des lèvres de voir figurer dans la déclaration de principes. Mais dès que l’on prépare un congrès ou que l’on rédige un programme, le vieux discours radical du «  toujours plus à gauche » est tenté de reprendre le dessus. N’ayons pas peur d’être nous-mêmes et assumons notre réformisme de gauche face aux impasses révolutionnaristes et aux dangers du populisme.

Clarté sur l’Europe.
Il ne suffit pas de dire que nous sommes tous européens. Il faut assumer l’Europe concrète telle qu’elle est avec ses lenteurs regrettables et ses compromis nécessaires. Les socialistes français doivent admettre qu’ils ne peuvent avoir toujours raison seuls contre tous les autres partis socialistes européens.
Nous devons avoir conscience que la construction européenne, en dépit de ses insuffisances, demeure le levier principal pour agir sur la régulation de la mondialisation. Pour juguler la crise, nous avons besoin d’une d’Europe politiquement plus forte au moment où les USA sont en cours d’affaiblissement dans le jeu mondial.

Clarté du discours.
Nous avons trop souffert du double discours.
Un discours maximaliste pour les militants à la veille des congrès puis un discours minimaliste lorsque nous sommes au pouvoir pour justifier le fait que tout n’est pas possible tout de suite.
Le discours devant les militants doit être le même que le discours en direction des citoyens.
Il nous faut dire dans l’opposition ce que nous ferions au pouvoir et faire au pouvoir ce que nous préconisions dans l’opposition.

Clarté des alliances.
Nous ne sommes pas favorables à un renversement des alliances.
Nous ne recherchons pas de rapprochement avec des partis qui ne choisissent pas clairement la gauche. Notre famille doit puiser en elle-même les ressorts de la reconquête. Et cela vaut également à l’égard d’une extrême gauche dont l’audience confirme avant tout une désespérance sociale à laquelle nous devons répondre par une opposition juste et un projet pertinent. L’unité ne se fait pas sur des compromissions mais sur une ambition commune.

Par ailleurs, ne soyons pas naïfs : le seul objectif de Bayrou est de diviser le PS pour arriver en 2ème position aux prochaines présidentielles. Comment peut-on envisager de s’allier avec quelqu’un dont le seul but est de nous détruire ?
Nous devons ancrer nos alliances à gauche ; elles seront d’autant plus fortes que le PS sera fort. La victoire viendra de notre capacité d’entraînement.

LE PARTI ET LE LEADERSHIP

Notre parti est dans une situation difficile.
Il a besoin d’une autorité collective forte pour se redresser et se remettre au travail.
Mettre à sa tête une personnalité de second plan est une solution qui a l’apparence de la sagesse. En réalité, cette solution cumule tous les inconvénients :
* le futur premier secrétaire n’aurait pas l’autorité nécessaire pour relancer le parti.
* les présidentiables (ou qui s’estiment tels) continueraient à alimenter les médias.
Mieux vaut trancher en choisissant un leader de premier plan qui saura faire le poids face à Sarkozy.

Un choix clair d’orientation sur des options et des valeurs est un préalable à la remise en état de marche du parti. Mais les meilleures propositions ne seront pas entendues si nous n’avons pas un leader crédible capable de porter ce qui a été décidé collectivement. C’est pourquoi la clarification de notre orientation et le choix d’un leader sont liés.

Il faut mettre un coup d’arrêt à ceux qui veulent faire table rase du parti, de son histoire, de ses dirigeants, de ses militants, pour le remplacer par un parti de supporters à l’américaine où le show l’emporte sur la réflexion collective. Les militants savent que nous devons changer car le monde change ; mais engagés depuis tant d’années dans le combat pour un monde plus juste, ils ne veulent pas que les valeurs auxquelles ils sont attachés soient sacrifiées sur l’autel d’une pseudo modernité fondée sur les apparences, les sondages et les effets de mode.

Pour prétendre diriger le parti, il faut le connaître, respecter son histoire et ceux qui l’ont faite.
Bertrand DELANOE connaît bien le parti dont il est membre depuis 36 ans ; il a été secrétaire national au côté de Lionel JOSPIN et s’est impliqué dans tous nos débats.
Sa large audience internationale et les idées nouvelles qu’il propose, illustrées par sa gestion dynamique de Paris, expliquent sa popularité et lui permettent d’incarner le renouveau.
Fidélité à notre histoire commune mais aussi renouvellement de notre doctrine et réorganisation de notre fonctionnement sont les conditions pour relancer un parti de militants.

FAIRE UN CHOIX NET

Notre candidat à la présidentielle ne sera désigné qu’en 2011. Pour l’instant, la désignation du présidentiable n’est pas à l’ordre du jour. Le premier signataire d’une motion est appelé à devenir premier secrétaire si cette motion rassemble une majorité, et seule la question du premier secrétaire sera posée à l’issue du congrès.

Il va de soi qu’avec 6 motions le risque d’éparpillement des voix n’est pas négligeable. Si aucune motion ne se détache nettement, la porte sera ouverte aux tractations à la commission des résolutions du congrès. C’est pourquoi nous lançons un appel pour que les militants assument pleinement leur souveraineté en s’engageant massivement derrière notre motion qui est la mieux à même de dégager une orientation claire, et de mobiliser les militants autour du leader le mieux placé pour rassembler les socialistes, organiser l’opposition face à la droite et  préparer une alternative."

 

Succès de la manifestation pour la défense de l’école publique

La manifestation nationale pour la défense du service public d’éducation et contre les suppressions de postes a réuni près de 80.000 personnes dimanche à l‘appel de 47 organisations qui redoutent que l’éducation ne soit plus une priorité.

En effet, le budget de l’Education Nationale prévoit 13.500 suppressions de postes en 2009 qui s’ajouteront aux 11.200 en 2008 et aux 8.500 en 2007.

La mobilisation de dimanche exprime beaucoup de mécontentement et beaucoup d’attente en termes de moyens et d’orientation, de lutte contre l’échec et pour la réussite de tous les jeunes.

Cette manifestation réussie doit être le point de départ d’un vaste mouvement pour la défense d’une éducation de qualité et pour de véritables moyens pour le service public de l’enseignement.

Les Français d’ailleurs, ne se trompent pas : un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France indique que 69% des personnes interrogées jugent "justifiée" la mobilisation des enseignants.

 

Vous pouvez apporter votre soutien à la pétition nationale sur :

http://www.uneecole-votreavenir.org

L’éducation est notre avenir, il ne doit pas se décider sans nous

Pour défendre un enseignement de qualité et le service public de l’éducation, 21 organisations (syndicats ou associations) lancent un appel et une pétition, et organisent une manifestation le dimanche 19 octobre, place d’Italie. Je vous engage à signer la pétition sur http://www.uneecole-votreavenir.org/

 

 

 

Voici le texte de l’appel :

Notre pays a cette chance extraordinaire de disposer d’un grand service public laïque d’Education. Il traduit notre choix républicain d’une société où tous les citoyens vivent ensemble. Mais imagine-t-on ce que deviendrait ce principe, sans ce tour de force de l’accueil de tous les jeunes, sans distinction, réalisé quotidiennement par notre École ?

Cette Ecole publique, que nous aimons pour ses réussites incontestables, rencontre aussi des difficultés. C’est pourquoi nous souhaitons passionnément qu’elle évolue et se transforme pour s’acquitter vraiment de sa mission démocratique : faire réussir tous les jeunes, pas seulement les plus favorisés ou les plus « méritants ».

Pour nous, ce débat et cet effort concernent tous les citoyens car, à travers l’avenir de la jeunesse, c’est celui du pays qui se joue.

Or, en lieu et place de ce que devrait nécessiter cette grande cause nationale, rassemblant largement les citoyens, à quoi assistons-nous ? Au spectacle d’une politique gouvernementale qui, au-delà des habillages, ne voit dans l’Education qu’un moyen d’économiser. Plus que tout discours, la préparation du budget 2009 en est la démonstration : 13500 suppressions d’emplois programmées, soit, dans le cadre triennal dans lequel ce budget s’inscrit, plus de 40 000 postes promis à disparition sur les 3 ans, à rajouter aux 11 200 suppressions de cette année !

Tout n’est sans doute pas question que de postes en matière éducative, mais nous affirmons que rien ne pourra se faire dans cet acharnement d’un « toujours moins de postes » ! Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu’elles aboutissent à de vraies régressions. Rien ne pourra se faire non plus si l’Etat ne cesse de se désengager de ses missions, déléguant hors de l’école ce qu’elle doit assurer pour tous.

Aussi, nous poussons aujourd’hui un cri d’alerte : cette politique va détériorer sur le long terme le service public d’Education. Elle porte tous les ingrédients pour que se développe une école à deux vitesses dans une société minée par les injustices et les inégalités.

De ce projet, nous ne voulons pas ! Nous voulons une politique éducative ambitieuse faisant avancer notre Ecole publique en mettant au cœur la réussite de tous les jeunes. Nous voulons pour cela d’autres choix.
Nous en appelons à toutes celles et tous ceux qui pensent que l’Education est une richesse pour notre pays, que l’avenir se joue aujourd’hui, à toutes celles et tous ceux qui refusent que la politique suivie n’entraîne, pour de nombreuses années, le service public d’Education dans l’affaiblissement. Quelle place veut-on donner à l’Education dans notre pays ? Quel citoyen, quelle citoyenne, veut-on préparer ? Nous n’acceptons pas que la société découvre a posteriori qu’on aurait répondu à sa place, en catimini, à ces questions fondamentales !

Alors, mobilisons-nous ensemble, débattons, parlons, proposons, interpellons l’opinion, agissons sans attendre !

Rassemblons-nous tous dans une grande manifestation nationale le dimanche 19 octobre à Paris.


Les organisations à l’initiative de cet appel :
AFL – Cé – CEMEA – CRAP-Cahiers pédagogiques – FAEN – FCPE – FEP-CFDT – FERC-CGT – FGPEP – FIDL – Les FRANCAS – FSU – GFEN – ICEM-pédagogie Freinet – JPA – La Ligue de l’Enseignement – SGEN-CFDT – SUD Education – UNEF – UNL – UNSA Education


Les organisations qui soutiennent cet appel :
AEAT – AFPEN – AGEEM – AMUF – ANATEEP – APBG – APSES – APKHKSES – ATTAC France – CFDT – CGT – CMR – CNAJEP – CNAL – CSF – EEDF – FFMJC – FNAME – Bureau national FNAREN – FNDDEN – FNFR – FOEVEN – LDH – MRAP – OCCE – PRISME – Solidaires – UDPPC – UFAL – UNSA

les élus de gauche s’adressent aux Villeneuvois : non à l’augmentation du prix de l’eau!

Une décision de la majorité du Conseil Municipal va entraîner une augmentation de  18% du prix du m3 d’eau. 

La majorité municipale a décidé, de transférer la gestion de l’assainissement de l’eau à un syndicat intercommunal, le SIARV, et donc à la Lyonnaise des eaux, groupe privé. 

Cette décision, censée permettre de réaliser les travaux d’assainissement que la commune n’a plus fait depuis 2001, aura un effet immédiat pour les villeneuvois. Elle entraînera, dans un premier temps, une augmentation du prix de l’eau de 0,68 euros par m3. Soit un surcoût annuel d’environ 70 euros pour une famille de 3 personnes, de 85 euros pour une famille de 4 personnes ou encore de 105 euros pour une famille de 5 personnes. Notre eau était déjà l’une des plus chères de France avec la gestion opaque de la société Véolia (ancienne Compagnie Générale des Eaux).

 En cette période où le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations de tous, une telle augmentation va aggraver la situation de beaucoup de familles. 

Parce que l’assainissement est une nécessité majeure nous lui demandons :

Ø      d’expliquer où sont passés les millions d’euros collectés depuis 2001 par la commune au titre de la taxe d’assainissement, pour financer des travaux d’assainissement et de mise aux normes qui n’ont presque pas été réalisés.

Ø      de rendre public un calendrier de travaux pour le renforcement et la modernisation des réseaux d’assainissement qui doit être financée par cette taxe déjà perçue. Travaux complémentaires de ceux, considérables, que le Conseil général a déjà engagés dans ce domaine à Villeneuve-le-Roi. 

L’assainissement de notre commune doit être réalisé sans augmentation du prix de l’eau pour les villeneuvois. Alors que de nombreuses villes reviennent à nouveau vers une gestion publique de l’eau, nos responsabilités d’élus nous engagent ici à exprimer notre désaccord face à cette décision qui consiste à confier au secteur privé la gestion du patrimoine public communal. 

Ensemble, nous demandons au Député-Maire UMP de Villeneuve-le-Roi de revenir sur sa décision de désengager la ville de ses responsabilités et de reporter uniquement les charges sur les usagers. 

Nous appelons tous les villeneuvois à s’associer à notre démarche en signant la pétition que nous irons remettre au Maire. 

Eric CHAMAULT, Bahia CHERIFI, Joël JOSSO, Rosandre VALLERAY, Bruno BOSSARD, Pierrette CALVAO et Ignace  MAPENGU, Conseillers Municipaux.

Daniel GUERIN, Conseiller Général de Villeneuve le Roi, Conseiller Régional.

NEXITY : QUELLES CONSEQUENCES POUR NOTRE VILLE?

Vous trouverez ci-dessous une dépêche parue dans "nouvelobs.com" du 9 octobre concernant les difficultés de NEXITY, ainsi que l’interview de son PDG parue dans "Le Monde" du 9 octobre.

Je rappelle que NEXITY est le promoteur du projet immobilier "Parc en Seine" initié par le Maire de Villeneuve-le-Roi, voie de Seine.

Les Villeneuvois ont le droit de connaître l’impact que vont avoir les difficultés de ce promoteur sur ce projet et ses conséquences pour notre commune.

J’interpelle donc publiquement le Maire de Villeneuve-le-Roi afin qu’il informe en toute transparence les habitants de notre commune sur cette situation.

Eric Chamault

 

"180.000 salariés du bâtiment menacés par le chômage"

NOUVELOBS.COM | 09.10.2008 | 15:1

Alain Dinin, PDG du promoteur immobilier Nexity, qui a prévu un plan social, estime que le secteur pâtit fortement de la baisse de la construction dans le neuf.

 

(c) Reuters

 

Le secteur du bâtiment risque d’être fortement touché par la crise financière et immobilière. Selon Alain Dinin, PDG du promoteur immobilier Nexity, 180.000 salariés sont menacés de chômage en raison de la baisse de la construction dans le neuf, estime dans une interview au Monde daté de vendredi.
"En 2008, les mises en chantier pourraient être inférieures de 90.000 à celles de 2007. Or, la ‘production’ d’un logement nécessite l’emploi de deux personnes. Environ 180.000 salariés sont donc menacés de se retrouver au chômage", affirme Alain Dinin dans un entretien au Monde daté de vendredi 10 octobre.
Le PDG de Nexity a ajouté que "les pertes de chiffres d’affaires ou de recettes fiscales pour l’Etat" pourraient atteindre la somme de "3 milliards en moins rien que pour la TVA".
Plus tôt dans la journée, le groupe Nexity avait annoncé qu’il allait mettre en oeuvre un plan social pour 150 personnes, et revoir en baisse sa prévision de bénéfice net pour 2008, à 140 millions d’euros contre 200 millions, à cause de la dégradation du marché.

 

Alain Dinin, PDG du promoteur immobilier Nexity
"Les mises en chantier pourraient être inférieures de 90 000 à celles de 2007"
LE MONDE | 09.10.08 | 12h44  •  Mis à jour le 09.10.08 | 12h50

remier promoteur immobilier en France, Nexity est un acteur complet du logement. Il possède les réseaux de franchise d’agences immobilières Century21 et Guy Hocquet, ainsi que plusieurs administrateurs de biens. En 2007, la Caisse d’épargne est entrée dans le capital du groupe à hauteur de près de 40 % en apportant une partie du Crédit foncier, les activités d’administration Keops… Le PDG de Nexity, Alain Dinin (57 ans), donne son analyse de la crise financière.

 

Comment accueillez-vous la baisse des taux décidée, mercredi 8 octobre, par les banques centrales ?

C’est très bien si les banques la répercutent directement sur les prêts qu’elles accordent. Cela permettra de réactiver la machine à crédits. Mais j’ai quelques doutes là-dessus.

Quel est l’impact de la crise financière sur le secteur de l’immobilier ?

En 2007, 128 000 logements neufs avaient été commercialisés. Cette année, nous devrions redescendre à 75 000, sans prendre en compte les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy, qui prévoient le rachat de 30 000 habitations.

Quelles seront les conséquences sur l’emploi de ce recul de l’activité ?

En 2008, les mises en chantier pourraient être inférieures de 90 000 à celles de 2007. Or, la "production" d’un logement nécessite l’emploi de deux personnes. Environ 180 000 salariés sont donc menacés de se retrouver au chômage. Sans compter les pertes de chiffre d’affaires ou de recettes fiscales pour l’Etat, soit 3 milliards en moins rien que pour la TVA.

Que pensez-vous du plan de soutien à l’immobilier annoncé par l’Elysée ?

Ce sont des mesures sans précédent, qui vont dans le bon sens, mais elles ne produiront une partie de leurs effets qu’en 2009. S’agissant des 30 000 logements vendus à un prix décoté, de quoi parle-t-on ? Si ces habitations sont destinées au parc locatif social et qu’elles sont soumises à une TVA de 5,5 %, alors nous pouvons aller jusqu’à 20 % de décote. Sinon, nous serons en mesure de baisser nos prix de 8 % à 10 %.

Quelles mesures prenez-vous face au ralentissement ?

Nous avons gelé 129 programmes de construction en France, soit un tiers de notre activité. Des agences ont fermé et nous avons quitté le Portugal ainsi que la République tchèque. Au total, nous allons supprimer 500 emplois ; dans la plupart des cas, il s’agira de départs naturels qui ne seront pas compensés. Sous réserve qu’il soit accepté par les syndicats, un plan de sauvegarde de l’emploi devrait concerner 150 personnes. Ces coûts de restructuration grèveront notre résultat net de 60 millions d’euros, qui s’ajoutent aux 20 millions annoncés en juin.

Vous n’atteindrez donc pas vos objectifs en termes de résultats…

Nous avions trois buts. Atteindre 9 % de parts de marché ; nous les dépasserons. Réaliser une marge d’exploitation de 8 % ; nous y serons. En revanche, nous visions 200 millions de résultat net, mais nous tablons désormais sur 140 millions.

Le contexte de restriction du crédit menace-t-il votre situation financière ?

Notre pool bancaire nous a confirmé que nous avions jusqu’en 2012 pour rembourser notre dette. Notre trésorerie nette s’élève à 200 millions. Je suis donc serein.

Votre cours de Bourse est tombé aux alentours de 8 euros, soit une chute de 73 % depuis le 1er janvier. Cette dévalorisation ne pose-t-elle pas problème à votre actionnaire, les Caisses d’épargne, qui est obligé de l’inscrire dans ses comptes ?

Le rapprochement avec les Caisses d’épargne a été une bonne alliance. Elle offre à Nexity une structure d’actionnaires solide. La complémentarité entre les deux entreprises commence à faire son chemin. Le portefeuille de clients des Caisses d’épargne nous permet de gagner des parts de marché. Quant au cours de Bourse, je ne comprends pas. Notre valorisation est inférieure aux 23 % que nous détenons dans le Crédit foncier. Cela signifie-t-il que notre chiffre d’affaires, nos 1570 agences immobilières, les 8 % de marge que nous réalisons, ne vaudraient rien ?

Néanmoins, votre actionnaire commence-t-il à s’impatienter ?

Pour l’instant, les Caisses d’épargne ne se sont pas préoccupées par la valeur de notre entreprise, car elle ne correspond pas à sa cotation. Elles n’ont pas l’intention de nous vendre. Par ailleurs, elles vont se rapprocher des Banques populaires, qui ont pour stratégie de constituer avec Foncia un pôle immobilier. Maintenant, notre rôle, c’est de créer de la valeur. Nous sommes sur un marché structurellement demandeur. Politiquement, les pouvoirs publics ne peuvent pas laisser le logement s’effondrer. A nous de savoir naviguer dans ce contexte.

 

 

 

Propos recueillis par Bertrand Bissuel et Stéphane Lauer

Communiqué des élus de gauche du Val de Marne contre la réforme de la DSU

  

La DSU doit être maintenue.

 

A la veille de la présentation du Budget de l’Etat pour l’année 2009 à l’Assemblée nationale et au Sénat, le gouvernement annonce une modification des règles d’attribution de la Dotation de Solidarité Urbaine versée aux communes qui la perçoivent.

 

Il propose de supprimer le critère «logements sociaux» pour la définition des sommes à leur verser.

 

Ce changement de calcul, s’il était confirmé, réduirait une nouvelle fois, après de nombreuses années de réduction continue, les ressources de 18 villes du Val de Marne, dont 15 dirigées par un maire de gauche.

 

Ces villes qui ont construit de nombreux logements sociaux pour répondre aux besoins de leurs habitants ne verraient plus leurs efforts pris en compte. C’est injuste ! Et la diminution de leurs recettes aurait aussi des répercussions très importantes sur les politiques sociales qu’elles mettent en oeuvre pour aider et soutenir leurs populations. C’est inacceptable !

 

L’attaque contre la DSU va de pair avec la baisse massive des financements pour les projets ANRU, la baisse de la DGF qui n’augmenterait que de 2% alors que l’inflation a augmenté de 3.4% et chacun se doute que dans le contexte de crise financière actuelle, ce sont toutes les autres dotations que le gouvernement tentera encore de réduire.

 

C’est pourquoi l’association des élus communistes et républicains, la fédération des élus socialistes et REAL du Val de Marne appellent  tous les Maires et tous les Elus locaux, ainsi que tous les Parlementaires du département à refuser tous ensemble, solidairement, toutes nouvelles réductions des ressources des collectivités territoriales.

 

Les élus socialistes, communistes et du REAL appellent à faire du mardi 7 octobre une journée d’information de la population, des associations et des acteurs locaux, et à prendre toutes les initiatives pour défendre les finances locales sous des formes diverses : grève administrative, pétitions, rencontres publiques, actions des élus en soutien aux  personnels territoriaux lors des débrayages et des grèves annoncés ce jour là.

 

 

Pour la Fédération des élus socialistes : Patrick SEVE, Maire de l’Hay les Roses

Pour la Fédération des élus communistes  : Dominique ADENOT, Maire de Champigny

Pour le Rassemblement des élus et des acteurs locaux : Daniel BREUILLER, Maire d’Arcueil